Journées du Courtage à Paris : mardi 17 et mercredi 18 septembre 2024
NOUVEAUTÉ ! Pour la 23e année consécutive, les Journées du Courtage se tiendront les mardi 17 et mercredi 18 septembre 2024.
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Dans le jargon de l’assurance, ces réserves sont désignées sous l’appellation "provision pour participation aux bénéfices". Or dans un environnement de taux très bas, voire négatifs, les assureurs sont de plus en plus sous-pression pour rémunérer leurs clients et voient leurs ratios de solvabilité se dégrader.
Ces provisions pour bénéfices sont obligatoirement redistribués aux épargnants, sous un délai de 8 années, à partir de leur date de constitution. Les épargnants ne sont donc en rien lésés.
Le saviez-vous ? Toute compagnie doit reverser à ses assurés au moins 90 % des bénéfices techniques et 85 % des bénéfices financiers générés par la gestion des fonds en euros. Cette participation au bénéfice (PB) peut être distribuée chaque année ou mise en réserve dans une provision pour participation aux bénéfices (PPB) que les assureurs doivent restituer aux assurés dans un délai maximum de 8 ans.
Cette réaction intervient au moment où le gouvernement s’apprête à publier un arrêté très technique qui, in fine, permettrait aux compagnies d’assurance vie d’intégrer la provision pour participation aux bénéfices dans le calcul de leur ratio de solvabilité, un indicateur crucial mesurant la capacité d’un établissement de résister à d’éventuels chocs.
Un arrêté purement technique, ne remettant aucunement en cause la destination des provisions pour participation aux bénéfices. Cependant, l’association d’épargnants, en proie actuellement de graves perturbations techniques avec son assureur historique Aviva, s’empresse de monter au créneau, s’interrogeant sur les potentiels risques de détournement des provisions vers les fonds propres des assureurs.
"L’Afer estime en effet qu’en l’état le projet d’arrêté sur l’intégration de la provision pour participation aux bénéfices aux fonds propres des assureurs soulève plusieurs interrogations", a fait savoir mercredi soir l’association dans un communiqué. En pratique, les compagnies d’assurance vie réalisent des bénéfices en plaçant l’épargne de leurs clients sur les marchés. Elles peuvent toutefois décidé de placer temporairement en réserve une partie de ces bénéfices pour faire face à d’éventuels coups durs à l’avenir, ceci afin de garantir aux assurés une certaine stabilité de la rémunération de leur contrat dans le temps et ainsi éviter les effets d’à-coup.
Effectivement, "la PPB n’appartient pas aux assureurs", a ainsi rétorqué mercredi l’Afer. "Elle appartient aux assurés qui, en quelque sorte, prêteraient ainsi une partie de leur épargne aux compagnies pour renforcer leurs fonds propres et comptablement leur solvabilité", poursuit l’association, émettant par ailleurs "des doutes sur la légalité d’un projet de nature rétroactive".
À titre d’exemple, Crédit Mutuel Arkéa a ainsi été contraint début octobre de recapitaliser sa filiale d’assurance-vie et de prévoyance Suravenir à hauteur de quelque 500 millions d’euros.
Ce qui explique que le secteur de l’assurance a activement milité ces dernières semaine auprès des pouvoirs publics pour que cette PPB puisse être intégrée au calcul des ratios de solvabilité.
Mais les associations voient d’un mauvais oeil cette mesure, qui risque de conduire les compagnies d’assurance à gonfler leurs provisions et, mécaniquement, réduire la rémunération versée aux épargnants.
"Les épargnants en assurance vie dans des fonds cantonnés, à l’image celui de de l’Afer, n’ont pas signé pour que leurs bénéfices, devant être distribués, alimentent les fonds propres des compagnies. Les accords contractuels au sein des associations souscriptrices doivent aussi être respectés", martèle l’association.
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