L’assurance-vie a battu deux nouveaux records en septembre
Les épargnants n’avaient jamais autant versé en assurance-vie pour un mois de septembre : 12.3 milliards d’euros, en augmentant grandement la proportion versée sur les fonds euros.
(Lire la suite...)" />
Publié le par à 0 h 0
Il faut croire que les assureurs voient un avenir encore plus sombre qu’aujourd’hui. En effet, les provisions pour participation aux bénéfices n’ont fait que grimper en 2018. Les assureurs étant tenus de restituer ces réserves dans un délai légal de 8 ans, les épargnants ne seront au final pas forcément lésés. Encore faut-il ne pas demander de rachat de son contrat durant la période. Par ailleurs, l’association ne revient pas sur l’épineux dossier du transfert des plus-values latentes des fonds euros classiques vers l’eurocroissance. Le véritable scandale financier se situe pourtant bien là.
L’association regrette surtout un manque de transparence concernant la restitution des provisions constituées. Nous avions publié les niveaux de provisions (PPB) des assureurs en fin d’année dernière. Sous couvert de respecter les consignes des autorités de contrôle, une partie des assureurs semblent faire du zèle... Rejoignant ainsi notre opinion concernant ce transfert de plus-values latentes des fonds euros vers les fonds eurocroissances.
Ce n’est pas la première année que les fonds euros les plus moribonds du marché servent des rendements réels négatifs. Mais en 2018, ils sont effectivement plus nombreux. Et encore, l’association ne considère pas les frais sur versements de ces contrats les plus commercialisés. En les déduisant, le constat serait encore bien plus amer. Ces fonds euros équipant les contrats les plus commercialisés sont de véritables machines à perdre de l’argent. Le souci est que les épargnants ne font rien pour changer la donne. Ils devraient effectuer des rachats afin de placer leur capital sur des contrats plus modernes, sans frais sur les versements, équipés de fonds en euros bien plus performants. Mais rien n’y fait...
De son côté la CLCV fait ce contrat : "Comparé à une inflation moyenne de 1,8 % en 2018, le taux des fonds en euros ne permet pas aux épargnants de maintenir leur pouvoir d’achat. Si la perte est légère à première vue, elle s’avère en réalité bien plus importante après prise en compte des prélèvements sociaux. Quel que soit le statut fiscal de l’épargnant, il est en effet soumis à un prélèvement de 17,2 % lors de l’inscription des intérêts en compte. Pour maintenir le pouvoir d’achat de l’épargne après prélèvements sociaux, en 2018, il fallait afficher un rendement de 2,18 %. En pratique, le rendement net moyen s’établit à 1,41 % après frais de gestion et prélèvements sociaux. Contre une inflation moyenne de 1,80 %. Les résultats de l’année montrent une segmentation du marché en deux grandes familles. Sur les contrats de qualité, bien rémunérés jusqu’alors, nous constatons une baisse des rendements servis entre 10 et 20 centimes en moyenne. En revanche, sur les gros contrats, souvent promus par les bancassureurs et offrant généralement des performances de piètre qualité, l’heure est plus à la stabilité ou à une légère hausse des taux."
Les épargnants n’avaient jamais autant versé en assurance-vie pour un mois de septembre : 12.3 milliards d’euros, en augmentant grandement la proportion versée sur les fonds euros.
La SCPI sans frais de souscription est désormais éligible en assurance-vie.
Le contrat Placement-direct Vie abaisse fortement ses frais de gestion portant sur les ETF. Détails.
Les amendements du projet de loi de finances 2025 se suivent et se ressemblent : augmenter les recettes fiscales de l’Etat. L’assurance-vie pourrait en faire les frais : son avantage fiscal en (...)
Leocare propose désormais également une assurance vélo.
Avec la baisse de l’inflation et des taux d’intérêts, les épargnants misent davantage sur les fonds euros.