Emmanuel Macron en a fait son cheval de bataille : faire rentrer le capital-investissement dans le placement préféré des Français. De nouvelles unités de compte dédiées au financement des entreprises seront proposées aux épargnants...
Aller plus loin que le CrowdFunding ou CrowdLending
Si les particuliers ont réservé le meilleur des accueils aux plateformes de crowdfunding (financement participatif) et de crowdlending (crédit participatif aux entreprises), il faut bien constater que ces dernières ne financent les entreprises retenues pour des montants modestes seulement (inférieur à quelques centaines de milliers d’euros dans le meilleur des cas).
un coup de pouce du gouvernement
Le gouvernement a souhaité étendre les possibilités de ce mode de financement pour le moins tendance. Ainsi, en matière de prêt participatif, ou crowdlending, les seuils pour les prêteurs sont relevés de 1.000 à 2.000 euros pour les prêts rémunérés et de 4.000 à 5.000 euros pour ceux sans intérêt.
Concernant le financement en capital, le plafond de 1 million d’euros de collecte pour un porteur de projet est relevé à 2,5 millions d’euros sur les plateformes agréées CIP (conseiller en investissement participatif).
Mais les entreprises, en pleine croissance, nécessitent plusieurs millions d’euros. Ce type de financement participatif ne peut alors leur apporter une réponse.
des fonds levés pour souscrire un crédit bancaire plus conséquent
Généralement, les fonds levés sur les plateformes participatives ne sont pas utilisées directement par les entreprises, mais sont utilisés comme outil de levier pour obtenir un prêt bancaire plus important. En clair, les particuliers pensant remplacer en partie le rôle des banques ne font que le renforcer.
Par ailleurs ces plateformes se servent largement en frais sur les fonds levés (de 5 à 10%), ce qui en fait un outil de financement bien peu avantageux pour les entreprises.
Obtenir un financement de plusieurs millions d’euros via l’assurance-vie
La loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques a modifié l’encadrement de l’[a[assurance-vie]a] afin de permettre la création de produits dédiés au capital-investissement. Désormais, les assureurs-vie pourront proposer des unités de compte correspondant à des parts de fonds de capital-investissement.
[a[Emmanuel Macron]a] lancera donc début juillet ce marché des unités de compte en titre d’entreprise. Des unités de compte pour le moins à risques, une fois de plus.
des unités de compte en titres d’entreprise
Le paiement au [a[rachat]a] ou au décès sera effectué en titres. Cette mesure permet de contribuer à faire en sorte que l’assurance-vie, investie aujourd’hui en grande partie en [a[obligations]a] des Etats, contribue davantage au financement en fonds propres des entreprises.
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