La banque privée, nouvelle eldorado pour les assureurs !

Publié le mardi 31 décembre 2013 par FS

Les assureurs rêvent de banque privée

Les assureurs ont pris conscience qu’il était difficile de faire concurrence aux banques traditionnelles en termes d’offres grands publics.

Dotés de réseaux d’agences quasiment semblables aux banques, les assureurs font néanmoins le pari de s’inviter sur le marché de la banque privée. Ils ont par ailleurs comme carte maîtresse, une force de vente décuplée grâce à l’appui de leurs réseaux d’agents indépendants.

Avec un fort potentiel de conseil, les assureurs visent une clientèle disposant d’avoir sous gestion de 100.000 à 500.000 €. En effet, cette cible de choix moins huppée la clientèle ultra fortunée, représente 2,6 millions de foyers soit près 50% du marché de l’épargne en valeur.

Banque privée : comment les assureurs courtisent leurs futurs clients ?

Pour s’attirer les faveurs de cette clientèle, les assureurs ont une technique bien huilée.

Le placement assurance-vie détenu par une majorité de Français se positionne comme un produit d’appel permettant d’identifier les clients en adéquation avec leur cible "middle office plus".

Une fois détectée, une offre de gestion privée leur est proposée. Celle-ci orientera davantage les capitaux vers les unités de compte que sur un fonds en euros classique.

Banque privée : quel intérêt pour les assureurs ?

Les unités de compte disposant de rendements dynamiques sont très recherchés par la clientèle haut de gamme et répondent aux besoins stratégiques des assureurs en matière de rentabilité.

La banque privée à l’avantage d’avoir besoin de peu de fonds propres pour son activité et d’attirer un flux de capitaux nécessaires afin de respecter les normes de liquidité mises en avant par Solvabilité II (Solvency II).

Dans ce contexte, les offres haut de gamme apparaissent chez la plupart des assureurs. Axa a été précurseur dans ce domaine en lançant en 2008, l’offre de "Axa Exclusiv". L’établissement aurait par le biais de ce canal, dynamiser le montant de souscription moyen sur les placements de près de 50%.