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Assurance Habitation - Avez-vous la bonne couverture ?

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Les garanties de base diffèrent beaucoup d’un contrat à l’autre. Les points à vérifier dans son contrat pour s’assurer que l’on est bien protégé.

Les biens couverts

En principe, tous les contrats couvrent les dégâts sur la structure du logement ainsi que les biens mobiliers s’y trouvant, et ­associent une responsabilité civile (dommages corporels et matériels causés aux autres par vous-même ou les membres du foyer). Toutefois, vérifiez que tous ces points sont inclus, notamment la dernière garantie. Surtout, il faut connaître pour ­chaque bien l’étendue de la couverture, qui peut être très variable.

  • Biens mobiliers : Il s’agit des effets personnels (linge, vêtements…), des appareils électroménagers, des éléments de décoration, etc. Mais il existe de nombreuses ­exclusions. Ainsi, les objets précieux sont souvent écartés ou pris en compte dans la limite d’un plafond (environ 10 à 30 % du capital assuré). Si vous avez du mobilier ou des bijoux de valeur, ou encore des tableaux de maîtres, faites-les expertiser et fournissez-en la liste à l’assureur pour obtenir une extension de garantie. Autres biens souvent exclus : ceux à usage professionnel (ordinateur, instruments de musique…). Il faut ­prévoir un contrat spécifique. Cas également fréquent : les objets « sensibles » (appareils photo, hi-fi…) situés dans votre résidence secondaire sont écartés. Pour les couvrir, envisagez une option « perte et vol en tout lieu ». Attention, pour être sûr d’être ­indemnisé, conservez toutes les factures, photos, expertise, en lieu sûr. Si vous pensez que la liste de vos biens dépasse le capital en général assuré (de 10 à 20 000 € par pièce pour une résidence principale classique), mentionnez-le. La garantie sera rehaussée moyennant une augmentation de la prime.
  • Réparation du logis : Murs, toiture, ­parquets, etc. sont couverts. Mais attention, les aménagements et modifications (pièce supplémentaire, transformation du garage en lieu de vie…) doivent être signalés sous peine d’être exclus. De même, les dépendances (caves, chambres de bonne…) et garages ne sont pas systématiquement ­garantis, ou alors seulement le bâtiment mais pas son contenu (ex. : grands vins, ­souvent en option avec des exigences de protection particulières).

Les risques pris en charge

Dans tous les contrats, votre logis et vos biens sont couverts contre l’incendie, le ­dégât des eaux, les catastrophes naturelles, la tempête, les bris de glace. Attention, le vol est parfois exclu dans certains contrats d’entrée de gamme. Quant aux intempéries (inondation, glissement de terrain, sécheresse), c’est souvent le service minimum… Et même pour les risques obligatoires, il y a moult conditions ou limitations. Vérifiez si c’est le cas et réfléchissez à l’intérêt de ­monter en gamme ou de prendre une option.

  • Dégât des eaux : C’est l’événement le plus courant. Mieux vaut adopter une protection étendue. Elle devra notamment intégrer inondations, ruptures de canalisation (très fréquentes) et infiltrations de façade.
  • Incendie : Prendre une ­option « dommages électriques » peut se ­révéler intéressant si l’on a ­plusieurs appareils haut
    de gamme. Les dégâts causés par la fumée (et non le feu) sont aussi ­fréquemment exclus et font l’objet d’une option à part. Enfin, il existe une ­extension de garantie « feu allumé volontairement » (barbecue, ­cigarette…).
  • Vol : Vérifiez si le contrat prévoit des sécurités particulières (barreaux, fermeture 3 ou
    5 points, alarme…) et si votre logis est conforme à ces exigences. Sinon, l’indemnisation risque d’être annulée ou réduite.
    Bon à savoir. Certains contrats n’indemnisent que les vols avec effraction, d’autres ­permettent d’étendre aux vols commis par des individus se présentant sous une fausse identité ou pénétrant avec de fausses clés. À vous d’en juger l’intérêt.
  • Intempéries : En dehors des catastrophes naturelles (après promulgation d’un arrêté interministériel) et des tempêtes, les autres intempéries (inondation, glissement de ­terrain, sécheresse, grêle, avalanche…) sont souvent exclues. Si vous habitez dans une zone à risque, cela peut valoir la peine de prendre ces garanties en option.

Deux indemnisations possibles

  • Remboursement en valeur d’usage : Les biens sont indemnisés au prix d’un bien neuf équivalent, déduction faite de la vétusté. Le coefficient de vétusté est d’ordinaire de 5 à 10 % par année d’ancienneté soit, au bout de 10 ans, plus aucune indemnisation.
  • Remboursement en valeur à neuf : Les biens sont indemnisés au prix du neuf sans abattement pour vétusté. Cette option est recommandée (c’est plus cher) seulement si vos appareils sont récents. En effet, la garantie « remplacement valeur à neuf » cesse en général dès que le mobilier dépasse un ­certain âge (par exemple, plus de 5 ans pour l’électroménager et la hi-fi, plus de 3 ans pour l’informatique) et fait place à une ­indemnisation à valeur d’usage.

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