Certains s’inquiètent de la santé financière des assureurs. D’autres constatent que le tableau noir dessiné avec la chute des taux d’intérêts n’est pas pondéré par le record de plus-values latentes que possèdent actuellement les assureurs vie sur leurs portefeuilles.
Les assureurs voient la valeur latente de leur portefeuille grimper de plus en plus haut !
Au 31 décembre 2014, selon la dernière synthèse publiée par l’ACPR, Banque de France en avril 2105, les plus-values latentes des assureurs vie atteint un nouveau record de 164 milliards d’euros, progressant de 11% sur le quatrième trimestre et de 98% sur l’année. L’essentiel de la hausse sur le trimestre provient des titres obligataires (souverains, +12,3 milliards soit 73% de la hausse des plus-values et autres obligations et titres assimilés +3,1 milliards), en lien avec la baisse continue des taux obligataires.
Il est à noter que la part des 12 principaux assureurs vie dans l’ensemble du marché a continuellement progressé depuis 2 ans, passant de 66% au second trimestre 2012 à 78% au 31 décembre 2014.
Chute des taux = grimpée en flèche de la valeur des obligations à taux fixe !
On peut lire tout et n’importe quoi sur Internet sur les assurances-vie, certains pensent que le rendement des fonds euros sera de 0% en 2020... Et puis quoi encore ? Les fonds euros sont investis en grande partie en obligations. Or la valeur d’une obligation à taux fixe prend de la valeur quand les taux de marché baissent, et inversement.
La baisse des taux d’intérêt correspond donc à une augmentation importante des plus-values des portefeuilles obligataires des assureurs.
Néanmoins, cela ne signifie pas que le rendement des fonds euros va augmenter. Pourquoi ?
Les assureurs souscrivent des obligations, mais les conservent jusqu’à leurs échéances. Ils ne profitent donc pas de cet effet d’aubaine de la baisse des taux pour réaliser des bénéfices importants.
Il suffit aux assureurs de vendre ces obligations pour empocher des plus-values ! Le souci est de savoir où placer à nouveau les fonds ainsi libérés, sans pour autant s’exposer à des risques de marché non maîtrisés. Une fois ces obligations vendues, souscrire les nouvelles n’aurait pas de sens, les taux sont trop bas, et l’espoir que les taux baissent encore tient du délire. Et toute hausse des taux ferait plonger la valeur des obligations nouvellement achetées. Tout là est donc le dilemme pour les assureurs, doivent-ils vendre une partie de leur portefeuille, investir en partie sur les marchés actions, déjà jugés très chers, compte-tenu de l’absence de vigueur de l’économie...
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