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Retraite : la réforme n’est pas le signe d’une société qui privilégie l’avenir(Noyer)

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Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, estime qu’augmenter la durée de cotisation sans toucher à l’âge légal de départ à la retraite "n’est pas le signe d’une société qui privilégie l’avenir", dans un entretien au journal L’Opinion.

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Retraite : la réforme n’est "pas le signe d’une société qui privilégie l’avenir"(Noyer)

"Augmenter les annuités sans toucher à l’âge légal de départ revient à protéger ceux qui ont aujourd’hui entre 58 et 63 ans, au détriment des jeunes, qui devront cotiser 42, 43 ans ou auront une petite retraite", dit-il dans l’entretien mis en ligne jeudi sur le site du quotidien.

"Ce n’est pas le signe d’une société qui privilégie l’avenir", déclare-t-il.

Il estime en revancheque "le gouvernement a eu raison de retarder la date d’indexation des retraites", "manière la plus juste de faire contribuer les retraités à l’effort national".

Pour M. Noyer, "augmenter les cotisations, c’est probablement incontournable à condition de compenser cette charge pour les entreprises". Selon lui, "un alignement des taux de CSG serait justifié à terme."

Le projet de loi sur les retraites sera présenté mercredi prochain en conseil des ministres. Il prévoit notamment un allongement progressif de la durée de cotisation jusqu’à 43 ans, la hausse des cotisations vieillesse payées par les salariés et les employeurs et l’instauration d’un compte pénibilité.

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