Epargne Salariale : léger déclin de l’encours géré en 2011

Publié le mardi 24 avril 2012 par FranceTransactions.com  à 0 h 0

L’Association Française de la Gestion financière dévoile son enquête annuelle sur l’épargne salariale ([a[PEE]a]/[a[PERCO]a]).

En 2011, le nombre d’entreprises offrant le dispositif à ses salariés est en hausse, les versements suivent la même tendance.

Néanmoins l’encours géré décline légèrement en raison d’un "effet de marché défavorable compensé par le bon des souscriptions nettes" selon l’AFG.

Epargne Salariale : nombre d’entreprises offrant le dispositif en hausse

A fin 2011, le nombre d’entreprises qui proposent ce dispositif, apprécié des salariés, est en hausse de 17.000 établissements soit 260.230 entreprises.

• 5.518 entreprises de plus de 250 porteurs.

• 254.712 entreprises de 1 à 250 porteurs.

Epargne Salariale : collecte brute de 16.3 milliards d’€ en 2011

En ce qui concerne l’épargne collectée, celle-ci atteint 16.3 milliards d’euros en 2011 (+3 milliards). En contrepartie, le niveau des rachats se fixent à 11,3 milliards d’€.

Le PERCO est détenu par 964 000 salariés actifs en 2011

Répartition 2011 de l’épargne salariale :

• 4,8 milliards représentent la [a[participation]a],

• 3,7 milliards pour l’[a[intéressement]a],

• 5,2 milliards au titre des versements volontaires des salariés

• 2,6 milliards au titre de l’abondement des entreprises.

Epargne Salariale : repli de 3.5%

Ainsi, les encours d’épargne salariale s’établissent à 85,3 milliards d’€, en léger repli de 3.5% cette année.

L’"effet de marché défavorable" évoqué par l’AFG a principalement été ressenti dans le secteur des "fonds d’actionnariat" (38 % du total), tandis que les "fonds diversifiés sont restés stables (62% du total).

Les fonds solidaires, devenus incontournables et obligatoires depuis l’intronisation de la loi de modernisation de l’économie, progressent de 13% soit 1,7 milliard d’€.

Epargne Salariale : les cas principaux de déblocage

L’épargne salariale compte à ce jour 12,2 millions de comptes de porteur.

Deux cas entraînent majoritairement le déblocage de l’épargne salariale, la cessation du contrat de travail, (En 2011, 3.510€ en moyenne pour 444.000 salariés), et l’achat de la résidence principale (8.894€ en moyenne pour près de 172.000 foyers).